1. |
Le son de la liberté
08:25
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Au commencement, il y a l’instant présent
Un choc, un coup, une énergie, un son
Qui déclenche, qui chamboule et qui entraîne
Qui provoque le départ vers des contrées extrêmes
1. Bienvenue dans mon univers
J’y ai mis des strophes remplies de rimes et de vers
Cocktails de mots à l’endroit où l’envers
Du décor nous colore tous de notes et de vers
Allons-y, partons ensemble
A la recherche du sens
De la substance, de ce qui nous rassemble, afin de la vie retrouver l’Essence
2. Et puisqu’il n’y a rien à gagner
Que pour l’instant nous ne pouvons qu’être
Prenons le temps de nous rencontrer
D’apprendre un peu à nous connaître
De naître à l’autre, de naître à lui,
A nous-même à nouer nos histoires
Coordonner nos vies, nos nuits,
Nos voies, nos rêves, nos trajectoires
3. Partir en quêtes de sons, de sens, de soins,
C’est un peu partir à la poursuite de soi-même,
Explorer nos racines comme un tremplin
Et non des liens qui nous enferment
Alors aspirés par la lumière
Initions la connexion
A la source qui nous fait frères,
Tous enfants de la même union, du Ciel et de la Terre
La, la, la, la, …
Branchons-nous sur la bonne fréquence
Et de nos pieds laissons monter
L’énergie qui mène à la danse
La pulsation bien accordée
Le tempo qui conduit la transe
Car le rituel est enclenché
Et dans nos corps qui se balancent au son de la liberté
Laissons-nous chanter
La, la, la, la, ...
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2. |
Connectés
03:51
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Connectés, connectés
Up to the light
Portés par le souffle, enracinés dans l’amour
C'est le vivant ! C’est le lien vivant qui me lie à la vie
C'est le vivant ! C’est le fil invisible qui assure l’ascension
C'est le vivant ! Cordon ombilical qui nourrit mon être
C’est le vivant, connecté avec le vivant !
Comme un arbre, ancré dans le sol se laisse bercer par le vent
Comme un arbre, profondes les racines mais si souples les branches
Comme un arbre, d'un côté plonge en profondeur et de l'autre s’ouvre à la lueur.
C’est le vivant, connecté avec le vivant !
Le contact ! Établir le contact qui fait communiquer
Le contact ! Ressentir, exprimer, ce qui pousse en nos cœurs
Le contact ! Voir la vie en l'autre, au-delà de ses mots
C’est le vivant, connecté avec le vivant !
Connectés, eh ! Connectés par le silence, connectés par le rythme
Connectés, eh ! Connecté par la danse, les mots que l’on médite
Connectés, eh ! Le secret des prières nous connecte à la Vie.
C’est le vivant, connecté avec le vivant !
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3. |
Le prophète
05:22
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Il est le prophète, il est le pèlerin,
Il marche avec un bâton à la main
Il est le prophète, il est le pèlerin,
Ses mots ne touchent pas la tête, mais frappent au coeur de l’être humain
1. Il est le porteur du message, il en cherche lui-même le sens
Nous transmet son témoignage, il est comme nous il avance
A travers les déserts de nos villes, au-delà des frontières des hommes
Inlassablement, à contre-courant, il remonte la file.
Il suit sa direction, celle qu’il pressent être la bonne, car…
2. S’il nous parle de l’avenir, c’est qu’il pressent dans le présent,
Un truc qui pourrait mal finir, si l’humanité ne l’entend
Prédicateur de bon ou de mauvais augure,
Par sa vie précurseur oui bon mais ça faut qu’il assure,
Car il doit tenir le rôle, parfois être la cible,
Lui le porte-parole incarné de l’invisible.
Face à la folie, l’absurdité et le mépris du bon sens et de la vie,
Le prophète est là, se dresse droit, donne de la voix,
Le message dit pause, …
Stoppe la course, il faut que le silence tu oses
Réduis la pression, freine, ralentis, l’arrêt s’impose.
Écoute la complainte avec empathie :
« On ne peut plus respirer, on étouffe, envoyez-nous de l’air plus frais
Même pour le déjeuner, regarde la bouffe, on a du mal à digérer
L’eau des rivières, torrent de boue, emporte nos terres jusqu’à la mer
Et des animaux entassés meurent, sans avoir jamais vu la lumière. »
Sommes-nous à part, ou une partie du tout ?
Notre confort, le confort des uns, implique-t-il forcément l’inconfort des autres ?
Voire l’asservissement, … Asservissement.
Faut-il asservir pour se servir, et détruire pour se nourrir,
Écraser pour assouvir notre désir de confort, notre plaisir, notre plaisir ?
Qui de l’individu ou du groupe est le plus digne de subsister, de profiter de consommer ?
Est-ce que c’est sans fin groupe contre groupe ? N’y a-t-il pas un méta-groupe ?
Un caractère commun, l’essence qui unit l’Humanité, la Nature, la Terre, l’Univers ?
Wow, quand cesseras-tu d’être sourd ?
Wow, quand cesseras-tu d’être aveugle ?
Wow, quand cesseras-tu d’être insensible ?
Wow, quand donc renaîtra l’harmonie ?
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4. |
Solitude
05:59
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1. Au milieu d’une foule, effacé, forcé de penser que ces centaines de sans nom sont autant de gens qui demain s’en iront retrouver leurs relations. Moi je souffre d’être si souvent seul le soir. L’absence me blesse, j’aimerais poser ma tête sur l’oreiller vivant, sur l’épaule d’un être qui pourrait rester me tenir compagnie, quand la nuit s’abat si sombre ici sur ma vie de solitude…
O loneliness, ma solitude, je te recherche ou je te fuis
Le silence m’oppresse, il me comble. J’ai tant besoin de présence.
2. Sur mon lit mécanique qui se relève au clic, locataire éphémère d’une chambre au sol synthétique, astiqué chaque jour au liquide antiseptique. Cet immeuble est un monde impersonnel où les bonjours du personnel sont lancés sans être adressés. Nous sommes mille mais je suis seul. Ceux qui défilent ne sont pas ceux que j’aimerais côtoyer en ces lieux. Alors triste je reste…
3. Quand le temps du repos, la relâche est venue. Enfin je réalise la route parcourue. Tant d’actions, de rencontres ont rempli ma vie ces jours ci. Je me pose là, pour goûter le silence. Il raisonne au fond de moi et si le monde se fait absence, j’ouvre mes sens à une tout autre présence, force, appui, guide, lumière qui me remplit, m’anime et me ramène vers tous ceux autour de moi qui souffrent de la solitude…
4. C’est en illimité que je suis connecté. J’ai mon réseau d’amis avec qui communiquer, toujours à portée de clic et de clavier. C’est facile mais futile. On se quitte, on s’appelle, on se texte, on se tweet. SMS, tic tac, insta, tik tok, Facebook où que tu sois tu es près de moi. Je réponds si je veux, je suis libre mais je ne peux vivre sans fil car s’il me faut éteindre mon mobile je me sentirai estropié, blessé, comme frappé de solitude…
5. Quand les années passent on se lasse de s’occuper de ceux qui se tassent, déclinent et retournent vers la dépendance de l’enfance, l’incontinence. Je ne peux plus m’habiller seul, me déplacer ni manger seul, alors je dois quitter ma vie d’entant, ma maison, mon logis, les gens qui vivaient près de moi. Ceux qui accompagnaient mon quotidien viendront me visiter quand ils pourront le reste du temps, j’attends.
6. Tout au bout du sentier escarpé, écarté volontairement du monde et des gens. L’isolement pour rechercher la sérénité. Dans le calme de la montagne, je médite jusqu’à ce que je gagne, que j’atteigne la paix, qu’elle m’habite, moi l’ermite, le moine. Je vis seul par choix, mais ne suis seul que parfois car c’est avec l’univers tout entier que je communie là.
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5. |
Compagnon de route
04:36
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1. Je n’suis pas, un chevalier sans peur Moi je veux diffuser la lumière Réparer les coeurs en accueillant les pleurs Libérer les dons qui dorment au-delà de l’âme, yeah. Je n’suis pas, semblable ou différent Moi je veux donner forme à la vie Dessiner les courbes et colorer les blancs Révéler les braises, qui rougeoient sous la cendre enfouies
Ref :
Je suis juste un compagnon de route, oh oua oua
Un compagnon de route, oh oua oua (x2)
2. Je suis juste, celui qui t’accompagne sur un bout de ton chemin Je suis juste, une mélodie qui gagne à rester près de ta main Je suis juste, la douce présence qui t’aide à trouver ta voie Et la confiance d’avancer, la confiance en toi Je suis juste, messager d’un au-delà plus grand que la vue de ton jardin Je suis juste, porteur de simples mots qui parlent de paix pour demain Je suis juste, le déclencheur, révélateur, stimulateur, Le doigt qui presse l’interrupteur pour que tu brilles toi
3. Pèlerin sans fin, comme la vie qui meurt et qui ressurgit Témoin vivant du cercle infini du recommencement Chercheur de paix, aux confins des profondeurs de l’instant Rêveur intense, mais qui marche ses rêves dans l’ici Je suis liberté, que tu puisses t’envoler de tes propres ailes Simplicité, le dépouillement qui mène à la pureté Je suis lâcher prise, car la grâce prend place chez ceux qui se laissent toucher par elle Je suis la joie, la vibration qui t’envahit et te fait à jamais danser ta vie.
Danse, danser ta vie, danse, danser ta vie, danse, danser ta vie.
Danse ta vie, ta vie danse (x2), danse ta vie, danser ta vie.
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6. |
Colibri
05:16
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1. Là-bas dans la grande forêt
Un incendie s’est déclaré
De la peur des flammes, animés
Les animaux fuyaient fuyaient
« Fuyez ! » criaient-ils au passage
Aux autres animaux moins sages
« Abandonnez tous vos logis !
Allez-vous-en très loi d’ici !
Car la mort arrive à grand pas
Bientôt le feu va tout détruire
Il faut partir, ne restez pas
Mes amis il est temps de fuir »
Ref 1 :
N'écoutant pas les animaux
Petit petit colibri
S’en allait prendre de l'eau
Pour éteindre l'incendie
2. Stoppant soudain en voyant cela
Le vieux tatou l’alpaga
« Allons petit arrête ça
Le peu que tu lances n’empêchera pas
La grande forêt de brûler
L’incendie de tout ravager
Tu es trop petit sauve toi
Sauve ta vie, on reviendra »
Alors l’oiseau lui rétorqua :
« Je ne prendrai pas le départ
Mon bec fin contribuera
Car ce faisant, je fais ma part »
3. Interloqué le vieux tatou
L’œil embrouillé, le regard flou
Suivit de loin le colibri
Qui repartait vers l’incendie
Et devant tant d’intégrité
Par tant de courage il fut touché
Prenant exemple du tout petit
Lui aussi se mit à puiser
Voilà qu’à deux ils combattaient
Courraient, volaient pour asperger
Chacun selon ce qu’il pouvait
D’autres encore vinrent les imiter
Ref 2 :
Et bientôt tous les animaux
Comme le petit colibri
S’en allaient prendre de l'eau
Pour éteindre l'incendie
4. Et c’est ainsi que fut sauvé
Tout le reste de la forêt
Parce que chacun avait osé
Prendre la place qui était la sienne
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7. |
Sunday morning
04:40
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1. It was Sunday morning when I woke up this day
My family around me already ‘sking for me
I had no strength to stand up, no strength
I had only one desire
Stand up when I had decided it
To do what I would have decided
But this choice was not for me today
Cause a child with a need came to say :
“Daddy, daddy, it’s time to play now…”
2. The nose in my breakfast without a taste for it
I wondered deeply what I could do when
Her so friendly smile gave me a hope
“All I wanna do is bicycle”, said I
I couldn’t believe the answer
But it was the right
The right answer,
The one I needed
“Go on, go on, and take the time you want…”
3. Climbing up to the top
Following the unknown way
Just trees and trees on right and left
Nothing more asking for me.
I had a goal, I had the strength
Due to the love she gave me first
Love is so refreshing, when you get it
You won’t ever feel thirsty.
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8. |
Crise de nerf
04:35
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1. Lundi matin y’avait maths, et physique et puis anglais,
Interro à chaque étape, tous les cours à réviser
Les neutrons et Pythagore et les verbes irréguliers.
Par-dessus tu mets l’histoire et 3h de SVT…
Alors moi j’ai perdu la boule et j’ai crié très très fort comme ça :
Aaaaaaaahhhhh !
Alors moi j’ai perdu la boule et j’ai chanté très très fort comme ça :
La la la lalala, la la la lalala !
Heureusement j’avais des potes qui n’m’ont pas laissé tomber
On a vaincu le Golgoth et on est allé danser
2. Mardi matin en français la prof était survoltée
Elle nous a dit qu’elle voulait étudier un gros pavé 300 pages à bouquiner,
100 poèmes à commenter 5000 lignes à recopier,
pour la fin de la journée…
3. Jeudi après l’insomnie et la nuit de la folie
J’avais besoin d’allumettes, j’avais besoin qu’on répète
Qu’est-ce qu’il a dit ? Pas compris. Fatigué, j’ai mal dormi.
Ça n’pouvait plus continuer, le dirlo m’a convoqué…
4. Vendredi fin de semaine, déjà début du WE,
Plus qu’une heure à supporter, d’être assis là, enfermés,
Les amis sont convoqués, au bistrot on doit s’trouver
Quand tout à coup la télé, dit qu’on est re-confinés
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9. |
L'illusion du temps
08:26
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Le temps n’est qu’une illusion, création de la raison
Mais comment, comment, comment s’en détacher ?
Comment, dis-moi comment s’en séparer ?
L’instant est la solution, le présent sa définition.
Voyage de l’attention maîtrise de la transformation.
1. Au commencement, il y a l’instant présent
Car chaque seconde est un début, chaque instant un commencement
Quand vient le temps, ou qu’il s’en va, finie l’attente infinie
Redéfinis le temps pour toi, car l’éternité n’attend pas
Le temps n’est qu’une illusion, création de la raison
Mais comment, comment, comment s’en détacher ?
Comment, dis-moi comment s’en séparer ?
L’instant est la solution, le présent sa définition.
Voyage de l’attention aux profondeurs de l’introspection
2. Tant que je suis, j’ai le temps d’expérimenter
Tentatives évitant, tant et tant de tentations
Toute fuite en avant n’est que veine évasion
La raison s’accordant, avec l’envie d’exister
Puisse le goût de l’instant ne jamais s’évanouir
Parfum parfait comblant l’écho de mes désirs, de mes désirs,
Le temps n’est qu’une illusion, création de la raison
Mais comment, comment s’en détacher ? Comment, comment s’en séparer ?
L’instant est la solution, le présent sa définition.
Voyage de la conscience vers l’absence de souffrance.
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10. |
Merci Gaïa
04:54
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1. Pour le clapotis de l’eau d’un ruisseau
Le bruissement du vent qui passe
Crépitement des flammes qui s’élèvent là-haut
Parce que tu gardes l’empreinte de mes pas
Merci Gaïa, merci Gaïa, merci Gaïa, merci
Merci Gaïa, merci Gaïa, merci Gaïa, merci
2. Pour la fraîcheur des gouttes de la rosée du matin
Douceur du mouvement de l’air qui m’étreint
Chaleur du soleil sur ma peau
Moelleux du sol comme un tapis sous mon dos
3. Élan des courants qui m’appellent
Force et soutien des Alizés
Puissance du feu qui renouvelle
Richesse d’un humus porteur et nourricier
4. Le bain qui me lave tendrement
Le souffle continue du changement
Le feu qui brûle et qui transforme
Et la terre modelée qui prend forme
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FreeDams Boulogne Sur Gesse, France
Ancien prof de physique, aujourd'hui directeur d'une école alternative, FreeDams a toujours écrit des chansons et composé des musiques. Pianiste de formation, guitariste autodidacte, il sort en 2024, son premier album : "connectés". Dix titres au son pop-rock, invitation joyeuse à se reconnecter à la nature, à s'ancrer dans l'amour et à se tourner ensemble vers la lumière : Up to the light ! ... more
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